Il semble que Carlo Ancelotti soit plus proche de rester au Real Madrid que de partir pour entraîner l'équipe nationale brésilienne, après que le tribunal de Rio de Janeiro a décidé de limoger le président de la Confédération brésilienne de football, Ednaldo Rodriguez.
La décision de destituer Rodríguez de son poste intervient dans le contexte de la décision d'illégalité des élections du conseil d'administration de la Fédération brésilienne tenue l'année dernière, selon laquelle Rodríguez est censé rester à son poste jusqu'en 2026.
Suite à cette décision, le président de la Cour suprême du sport, le juge José Perdez, assumera temporairement le poste de président de la Confédération brésilienne de football et sera chargé d'organiser de nouvelles élections dans un délai de 30 jours.
De manière générale, le Brésil risque de lourdes sanctions de la part de la FIFA, car les associations membres sont tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue de tiers, y compris d'autorités gouvernementales.
Cet état d'ambiguïté autour du football brésilien ferait renoncer le pays de Samba à contracter avec Carlo Ancelotti, d'autant plus que le président déchu était celui qui croyait le plus à l'idée et souhaitait inclure l'entraîneur italien.
Cette nouvelle arrive quelques jours après qu'il a été rapporté que la Fédération brésilienne dispose de ce qui garantit légalement l'accès d'Ancelotti à l'entraînement de l'équipe jaune, mais les choses seront désormais très différentes avec le changement de conseil d'administration.
Il convient de noter que de nombreux rapports en provenance d'Espagne suggèrent que la direction du Real Madrid accorderait à Ancelotti une offre de renouvellement de son contrat pour deux saisons après son grand succès au cours des deux dernières années au Santiago Bernabeu.
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