Mercredi soir, le tribunal de Nice a prononcé une peine de 8 mois de prison avec sursis contre Youssef Atal, pour incitation à la haine.
L'origine de l'histoire remonte au fait que la star algérienne a publié un statut sur Instagram dans lequel il soutient Gaza contre la guerre populaire qui lui est menée.
En conséquence, la Ligue française a suspendu Atal pour 7 matches, puis son club l'a suspendu pour une durée indéterminée.
L'affaire a été portée devant la justice française, qui a à son tour condamné le joueur à 8 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende.
Atal a le droit de faire appel de cette décision dans un délai maximum de 10 jours.
Atal fait actuellement partie de l'équipe nationale algérienne au Togo, se préparant à participer à la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire à la mi-janvier.
Cette décision n'a aucunement affecté Atal avec son pays, et il est fort probable qu'il n'écrira sa fin qu'à Nice et qu'il pourrait partir lors du Mercato hivernal en cours dans un autre club hors de France.
Il convient de noter qu’Atal n’est pas le seul joueur arabe à avoir souffert de son soutien à la cause palestinienne, puisque le contrat d’Anwar Al-Ghazi avec l’allemand Mayence a été résilié pour la même raison.
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